[FR] Lutte contre la corruption: la Commission présente l’évaluation de l’UE dans le cadre de l’examen de la convention des Nations unies contre la corruption
La Commission a présenté l’autoévaluation de l’Union dans le cadre de l’examen de la mise en œuvre de la convention des Nations unies contre la corruption à l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). L’autoévaluation d’aujourd’hui alimentera le rapport et les recommandations de l’ONUDC à l’intention de l’UE. La convention des Nations Unies contre la corruption est le seul traité international de lutte contre la corruption juridiquement contraignant. Il vise à améliorer les mesures de prévention et de lutte contre la corruption, à promouvoir la bonne gestion des affaires publiques et à faciliter la coopération internationale et l’assistance technique contre la corruption. En tant que partie à la convention, l’UE est tenue d’évaluer la conformité de ses règles et pratiques avec les principes, les objectifs et les exigences de la convention en matière de lutte contre la corruption, afin de recenser toute lacune qui nécessiterait des réformes législatives, institutionnelles et pratiques. Cette première autoévaluation porte sur la criminalisation et l’application de la loi ainsi que sur la coopération internationale. Elle évalue les travaux des institutions de l’UE dans ces domaines (et ne couvre pas la mise en œuvre de la convention par les États membres). La lutte contre la corruption est une priorité pour la Commission, comme indiqué dans la stratégie pour l’Union de la sécurité pour la période 2020-2025 et dans la stratégie de l’UE visant à lutter contre la criminalité organisée. Il s’agit aussi d’un thème central des rapports annuels sur l’état de droit. La corruption aggrave les inégalités, érode la confiance des citoyens dans les institutions publiques, porte atteinte à la bonne gouvernance et à la justice sociale et constitue une grave menace pour l’état de droit, la démocratie et les droits fondamentaux. En tant que telle, la corruption constitue une grave menace pour la sécurité de l’UE et de nos citoyens. C’est pourquoi la lutte contre la corruption est une priorité politique essentielle pour l’UE, tant au niveau interne qu’international. Comme la présidente von der Leyen l’a annoncé dans son discours sur l’état de l’Union de 2022, la Commission présentera au cours de l’année à venir des mesures visant à actualiser le cadre législatif de l’UE en matière de lutte contre la corruption, dans le but de relever les normes en matière d’infractions telles que l’enrichissement illicite, le trafic d’influence et l’abus de pouvoir.