Speech by President Charles Michel at the commemoration of the 10th anniversary of the Lisbon Treaty
It’s a pleasure to join you in celebrating the 10th anniversary of the Treaty of Lisbon. This commemoration builds a bridge between Europe’s past and Europe’s future. And what better place to mark this historic event than the European Parliament, a shining symbol of democracy.
Institutions matter. “They give legitimacy and ensure continuity,” as Jean Monnet rightly said. They matter because they expand our capacity to act. They are a reflection of what we stand for.
Let’s look back a moment. The Treaty of Rome “confirmed the solidarity which binds Europe”. It linked our fates forever. The Treaty of Maastricht recalled “the historic importance of the ending of the division of the European continent”. It helped heal our wounds. The Treaty of Lisbon made our Charter of Fundamental Rights legally binding. It anchored our Union in a bedrock of shared values. And set the stage for the Europe we know today, founded on values and democratic institutions; respected in global affairs and committed to improving the lives of its citizens.
We all feel a deep attachment to the fundamental freedoms of liberty, democracy, and the rule of law. The Lisbon Treaty shines a light on these core beliefs.
The Lisbon Treaty reinforced our democracy, by strengthening the Parliament’s ability to steer a course for our Union.
The Lisbon Treaty also gave Europe a more powerful voice in global affairs by synchronising Europe’s foreign and security policy. Today we can present a more unified face to the rest of the world and to paraphrase former Swedish Prime Minister Carl Bildt, I want Europe to be a player, not a plaything.
Aujourd’hui, nous sommes impatients. Il y a tellement de défis devant nous: le climat, l’agenda digital, la paix, la sécurité, la défense, la capacité de parler ensemble d’une voix forte sur la scène internationale. Plus que jamais, je partage avec vous la conviction que nous avons des raisons d’être confiants, d’être optimistes. Un nouveau cycle institutionnel démarre, avec un Parlement installé et mobilisé, tourné vers l’avenir, prêt à débattre, prêt à assumer sa pleine responsabilité.
Nous savons quels sont les objectifs communs: le programme de la Commission européenne, largement en phase avec l’agenda stratégique du Conseil européen. Cette perspective, et la conférence sur le futur de l’Europe, nous guideront quant à la manière dont on pourra ensemble, les manches retroussées, au coude à coude, avancer et progresser en vue d’un nouvel élan européen.
Dix années après le traité de Lisbonne, qui n’a pas encore révélé tout son potentiel, tournons-nous vers les dix prochaines années avec confiance, optimisme et espoir, sans jamais oublier que nous devons porter ce rêve, cet idéal européen avec du réalisme, avec du pragmatisme, mais surtout avec une grande détermination au service de tous les citoyens européens, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur nationalité, quelles que soient leurs convictions, fondés sur ces valeurs si fortes qui nous habitent et qui nous anime. Ces valeurs qui fondent cette âme, ce supplément d’âme européen.