Nous sommes heureux de vous inviter à participer à une soirée de discussion autour de la COP 21 et des habitudes de consommation alimentaire dans l’Union européenne le 10 novembre 2015, avec nos orateurs
- M Gilles Pargneaux, député européen (S&D/FR);
- Prof Olivier de Schutter, ancien Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation (2008-2014);
- Madame Ann Nachtergaele, Directeur Environnement et Energie de la Fédération de l’Industrie alimentaire (FEVIA)
à 19.00 heures dans les locaux de Science 14 Atrium, rue de la Science, 14-B, Bruxelles.
Le débat sera modéré par Thierry Touchais, Directeur général de la Fondation GoodPlanet.
En partenariat avec Avec le soutien de
À propos du débat
Le 5 octobre 2015, le secrétariat de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a rendu publique la proposition d’un texte cadre pour la Conférence de Paris sur le climat (COP21) afin de sceller un accord entre les 195 Etats membres de la Convention et, ainsi, contenir à 2 degrés la hausse des températures terrestres. Cette proposition, accueillie comme une étape décisive sur la route de la COP21, met en lumière l’état des lieux des négociations qui commenceront à Paris le 30 novembre. Soulignant l’importance des enjeux, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, a insisté début octobre pendant la conférence préparatoire à la COP21, sur l’importance et la nécessité d’arriver à un accord. Par la suite, lors de la rencontre des ministres des finances de la Banque mondiale à Lima, le ministre a exprimé son optimisme concernant les négociations en déclarant que «la conférence des institutions financières a apporté une nouvelle positive dans la lutte contre le changement climatique».
Au niveau européen, la question climatique a été à plusieurs reprises au centre du débat public. Parmi les étapes clés du processus politique européen en la matière figurent la publication, en février dernier, du paquet «Union de l’énergie» qui devrait assurer « un cadre stratégique pour une Union de l’énergie résiliente, dotée d’une politique clairvoyante en matière de changement climatique», ainsi que l’adoption d’une résolution en septembre par le Parlement européen selon laquelle la délégation du Parlement qui se rendra aux négociations sur le climat de la COP21 à Paris «doit appeler à une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, à un objectif d’efficacité énergétique de 40% et à un objectif contraignant de 30% pour les énergies renouvelables».
Il est indéniable que les engagements européens sur le climat seront le résultat des négociations de la conférence de Paris et du débat interne à l’UE. Mais au-delà des négociations diplomatiques, la résolution de la question climatique devra également passer par des changements sur le plan sociétal et, en particulier, par une évolution des habitudes de consommation.
En France par exemple, l’alimentation représente 27% de l’empreinte carbone des ménages, soit une empreinte supérieure à celle des transports (26%) et du logement (24%). L’alimentation constitue donc un levier d’action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et requiert une révision en profondeur de l’ensemble des filières, du producteur au consommateur.
Dans ce contexte, des observateurs comme la Fondation GoodPlanet appellent à mener une réflexion approfondie sur la consommation alimentaire -méthodes agricoles, transformation, distribution, consommation d’énergie, gaspillage alimentaire – dont certains aspects sont étroitement liés aux politiques européennes. Ces changements pourraient réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre, tout en accompagnant les citoyens européens dans une démarche de consommation conciliant plaisir, santé et climat.
Les solutions pour atteindre les objectifs de la Conférence de Paris se trouvent-elles en partie dans notre assiette?
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A la fin de chaque débat, les participants sont invités à continuer la discussion autour d’un verre dans une ambiance conviviale.
N’hésitez pas à promouvoir cet événement.
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