Nous sommes heureux de vous inviter à participer à une soirée de discussion autour de la stratégie globale pour l’Europe lancée dans le cadre du sommet européen de juin 2016 par la Haute Représentante de l’Ue Federica Mogherini avec nos orateurs
- Monsieur Alfredo Conte, Chef de Division, Planification stratégique, Service d’Action Extérieur de l’Union européenne (SEAE),
- Monsieur Cristian Dan Preda, député européen, membre de la Commission des affaires étrangères (AFET) et Vice-président de la Sous-commission “droits de l’homme” (DROI) et
- Monsieur Vivien Pertusot, Responsable de l’institut français des relations internationales – IFRI Bruxelles et
- Monsieur Paul Frix, ancien diplomate et Vice-président de l’Union des Fédéralistes Européens – Belgique, le 27 septembre à 19.00 heures dans les locaux de Science 14 Atrium, rue de la Science, 14-B, Bruxelles.
Introduction par Michele Ciavarini Azzi, Président de l’Union des Fédéralistes Européens- Belgique.
Le débat sera modéré par Madame Monica Frassoni, Présidente du Centre Européen d’Appui Electoral (ECES).
En partenariat avec
l’Union des Fédéralistes Européens (UEF) – Section belge
Cet événement est régis par la règle de Chatham House. Les participants sont libres d’utiliser les informations reçues, mais ni l’identité ni l’affiliation des participants ne peuvent être révélées. Pour cette raison, sauf autorisation expresse de PubAffairs Bruxelles, le tournage et/ou l’enregistrement des débats est strictement interdit.
À propos du débat
Dans le cadre du sommet européen de juin 2016, la Haute représentante de l’UE Federica Mogherini a présenté une stratégie globale de politique étrangère de l’UE, stratégie qui envisage une action commune a fin de renforcer la structure institutionnelle et l’efficacité de l’action extérieure de l’Union européenne. Fortement marquée par le résultat du referendum au Royaume Uni, la Haute représentante exprime dans l’avant-propos du document, qui présente les lignes d’action générales de la stratégie, un sentiment d’urgence et appelle à l’action. Elle y affirme que ‘le dessein, voire l’existence, de notre Union est mis en question. Notre région est devenue plus instable et moins sûre. Les crises à l’intérieur de nos frontières et au-delà ont des répercussions directes sur la vie de nos citoyens. En période difficile, une Union forte est une Union qui pense de manière stratégique, partage une vision et agit ensemble. C’est d’autant plus vrai après le référendum au Royaume-Uni’.
Constatant la faiblesse générale de l’Union et rappelant les intérêts et principes communs à ses Membres, la Haute représentante définit ensuite les priorités de l’action extérieure, particulièrement en ce qui concerne les crises à l’Est et au Sud de l’Union, les menaces à la sécurité, l’instabilité économique, le changement climatique, ainsi que la cybersécurité. Le document explique qu’il faudrait mobiliser les réseaux exceptionnels de l’UE en utilisant le poids économique et tous les outils dont elle dispose de manière cohérente. Ce passage est fondamental dans un contexte géopolitique et géoéconomique globale actuel dans lequel les objectifs extérieurs et intérieurs de l’Union deviennent de plus en plus indifférentiables. En matière de défense, par exemple, domaine de la politique étrangère par excellence, le document met en évidence la nécessité d’une coopération plus systématique et souligne, en même temps, que ce processus ne peut avoir lieu ‘sans l’effort de la construction d’une solide industrie européenne de la défense, essentielle pour garantir l’autonomie de décision et d’action de l’Europe’.
Dans un tel contexte et étant donné la nécessité de relancer le projet d’intégration européenne mis à mal tant par les divisions politiques et diplomatiques que par la question migratoire, certains observateurs considèrent que la nouvelle stratégie globale est un retour aux origines de l’intégration européenne quand quelques pays décidaient de mettre en commun leurs capacités afin de garantir la paix, la prospérité et la démocratie en Europe.
La question que l’on peut légitimement se poser est dès lors la suivante: la nouvelle stratégie globale est-elle l’expression d’une approche fédéraliste aux défis de l’Europe?