Nous sommes heureux de vous inviter à participer à une soirée de discussion autour de la question des conséquences économiques pour l’UE après le départ du Royaume-Uni avec nos orateurs:
- Madame Pervenche Berès, députe européen, membre de la commission des affaires économiques et monétaires;
- Madame Cinzia Alcidi, chef de l’Unité de politique économique, Centre d’études politiques européennes – CEPS;
- Monsieur Mathieu Maes, Secrétaire général, Chambre de Commerce Internationale – Belgique.
Monsieur Stéphane Lopez, Ambassadeur,Représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie auprès de l’Ue, tiendra un discours d’introduction.
Le débat sera modéré par Gabriel Gresillon, correspondant à Bruxelles pour Les Echos.
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À propos du débat
Suite au referendum du juin 2016, en mars 2017, la Grande Bretagne a notifié au reste des pays de l’UE son intention de quitter l’Union conformément à l’article 50 du traité de Lisbonne. La sortie du Royaume-Uni de l’UE a soulevé une série de questions politiques, économiques et légales complexes et de nature différente, y compris s’agissant des obligations résultant de l’Article 50. Comme l’établi cet article du traité sur l’Union européenne, la période de négociation prévue de deux ans s’écoulera le 30 mars 2019 étant donné que le gouvernement britannique a informé le Conseil de l’intention de se retirer le 29 mars 2017. Cette date pourra être prolongée seulement avec un vote à l’unanimité des Etats membres. En ce qui concerne les négociations, fin juillet, le négociateur en chef de la Commission, Michel Barnier, déclarait après le deuxième round des discussions que, si « celui-ci était consacré à la présentation de nos positions communes, le troisième devra être celui des clarifications ».
Suite aux premières déclarations officielles, les questions relatives aux droits des citoyens des deux parties résidant respectivement en Grand Bretagne et en Europe, aux obligations financières du Royaume-Uni vis-à-vis de l’Europe, aussi qu’à la frontière de l’Irlande du Nord sont apparues comme des domaines très sensibles. En outre, la question de la méthodologie à utiliser durant les négociations a aussi émergé, bien que d’une manière moins éclatante, plusieurs commentateurs la considérant comme un sujet crucial car la définition des conditions du retrait doit être réglée avant de conclure les termes des nouvelles relations commerciales entre l’UE et la Grande Bretagne. Compte tenu de l’importance des thèmes abordés lors des premières discussions, les conséquences économiques constituent l’aléa principal pesant sur les deux parties en question, même si peut-être dans une mesure différente. Au cœur de cette question demeurent les enjeux de la composition de la balance commerciale entre l’UE et le Royaume Uni, ainsi que ceux de la structure des deux économies, destinée à changer à cause d’un probable ralentissement ou fermeture aux échanges commerciaux et financiers, ainsi que les enjeux liés aux migrations, à la concurrence, à l’innovation, à la productivité, et, finalement, au potentiel même de croissance des deux économies, européenne et britannique.
Nonobstant, la majorité des analystes convienne que le Royaume-Uni a le plus à perdre étant donné qu’il exporte 44% de ses produits et services vers l’UE, dont un tiers dans le secteur financier, alors que l’UE exporte, elle, environ 18% de ses biens et services vers le Royaume-Uni, d’autres commentateurs sont convaincus que, à long terme, le Brexit pourrait aussi être porteur de conséquences économiques négatives pour les pays européens. Néanmoins, les changements attendus varieront en fonction des résultats des négociations. Quatre options ont été identifiées, de la moins favorable à la plus favorable aux échanges, à savoir : l’intégration du Royaume-Uni à l’espace économique européen à l’instar de la Norvège, un accord bilatéral d’association sur le modèle de l’accord UE-Suisse, un accord de libre-échange sur le modèle de l’Ukraine, le retour aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce.
Cet évènement est régis par la règle de Chatham House Les participants sont libres d’utiliser les informations reçues, mais ni l’identité ni l’affiliation des participants ne peuvent être révélées. Pour cette raison, sauf autorisation expresse de PubAffairs Bruxelles, le tournage et/ou l’enregistrement des débats est strictement interdit.
L’événement commencera avec une réception à 19h00, suivie par un débat à 19.30.
Nous espérons d’avoir le plaisir de vous voir le 25 septembre dans les locaux de Science14 Atrium, rue de la Science la 14-B, Bruxelles.
A la fin de chaque débat, les participants sont invités à continuer la discussion autour d’un verre dans une ambiance conviviale.